Retraite

Créé en 1945, le système de retraite en France se caractérise par une grande variété de régimes.

Ce système repose sur trois étages :
- 1er étage : les régimes de base, en charge de verser un minimum légal;
- 2e étage : les régimes complémentaires, qui améliorent ce minimum;
- 3e étage : les régimes supplémentaires (dits aussi surcomplémentaires), pouvant être collectifs, c’est-à-dire organisés au sein des entreprises, ou individuels, si vous décidez de vous constituer personnellement un complément de retraite.

L’entreprise peut en effet proposer à son effectif un système de retraite supplémentaire, qui peut prendre la forme d’un régime de prestations définies, où l’entreprise fixe un montant de pension versé en fonction de la rémunération du salarié et de son ancienneté.
Elle peut aussi mettre en place un régime de cotisations définies, où le montant de la pension sera fonction du montant des cotisations versées.
Un exemple de retraite supplémentaire d’entreprise est le PER catégoriel (ou PERCAT) pour remplacer le contrat « article 83 ». Ce PER entreprise a pour particularité de n’être ouvert qu’à certaines catégories de salariés. Il est alimenté par des versements obligatoires ou des transferts entrant de fonds.
Également le PER collectif (ou PERCOL) pour remplacer le Plan d’épargne pour la retraite collective (Perco). Ce PER entreprise, ouvert à tous les salariés, est alimenté par l’épargne salariale (intéressement, participation, abondement, CET).

Pour les professions libérales et travailleurs non-salariés, ce complément de retraite se constitue via la retraite supplémentaire grâce au PER individuel (ou PERIN) Ex Madelin permettant de bénéficier de réductions d’impôts.
La retraite supplémentaire peut aussi être souscrite à titre individuel, quelle que soit la situation personnelle et professionnelle. Elle peut alors prendre la forme d’un PER individuel (ou PERIN), pour remplacer le Plan d’épargne retraite populaire (PERP), d’un contrat d’assurance-vie ou d’un plan d’épargne en actions (PEA).